Project Description

ILITKUSIK – Esprit

Trois chasseurs Inupiats de KIKIKTAGRUK et leur ami Alaskan ont survécu 42 jours, au cœur de l’hiver, sur une plaque de banquise partie à la dérive. L’eau ne leur manquait pas et ils ont mangé de la viande, de la graisse et du sang de phoque. Au village, on avait cessé de scruter l’horizon. Mais finalement, les vents et les glaces flottantes prirent le cap de la terre ferme, pour un dénouement heureux à cette incroyable histoire. Au lendemain de ce voyage, les trois natifs reprirent leurs activités habituelles et l’homme blanc, ayant mal supporté son régime, dut se reposer. Sans les connaissances et l’expérience des trois chasseurs, il serait mort.

Ron, le papa de Joséphine, vient de me décrire cet épisode. Il arrive que l’hiver, il passe quelques semaines au camp de pêche. Des froids vifs et des vents tempétueux qui les renforcent brutalement, sont fréquents en Alaska. Ils s’engouffrent en hurlant dans les moindres espaces et se faufilent à travers les mailles serrées de la laine, avant de coller à la peau, de glacer les os.

Farouche, abondante par le passé, la nature contient ce dont ses peuples avaient besoin pour exister. C’est parfois avec entêtement qu’elle défend ses ressources, mais donne avec largesse une clef de la survie, les exemples!

L’ours polaire partage ainsi ses techniques de chasse avec les Inuits qui l’imitent. Par ses lignes de fusion, cette sculpture, un duo traditionnel, suggère les liens infiniment étroits tissés entre l’ours blanc et les Inuits. On peut imaginer la profondeur viscérale des attaches qui scellent la vie de ces hommes, dans les glaces de l’Arctique.

Extrait du livre ″DANS LA TRACE DES OURS BLANCS″


Prix sur demande: daniel_rohrbasser@hotmail.com